2012 :
Création d’un collectif des Résidents du 10-20 de l’Arlequin, qui se transformera par la suite en association. Le collectif se mobilise d’abord autour des charges locatives en fortes augmentation ; l’objectif initial était donc de faire évoluer les pratiques des bailleurs.
2016 :
Quand la mairie annonce, que ces immeubles sont finalement voués à être détruits, l’association se fait porte-voix des habitants qui n’ont pas été consultés et qui ne souhaitent pas partir. C’est le début de nombreuses pressions et entraves envers l’association.
La municipalité fait dans un premier temps circuler des rumeurs qui affirment que l’association utilise la menace pour faire signer les cartes d’adhérents. L’enjeu est d’importance car ces cartes permettent à l’association d’être reconnue et éviter d’être dénigrée par la mairie.
La mairie n’hésite pas à affirmer en 2016 que la démolition des immeubles est actée alors que celle-ci ne l’a réellement été qu’en juillet 2018.
Mars 2017 :
Un protocole de relogement est instauré. Il permet à la municipalité de commencer à reloger les habitants même s’ils ne veulent pas signer la charte. La municipalité rejette la faute sur l’association en expliquant que le protocole a dû être mis en place car l’association refusait de collaborer à l’élaboration de la charte. Certains habitants commencent à être relogés de force.
A partir de ce moment, la municipalité refuse tout dialogue avec l’association des Résidents 10-20 Arlequin. Quand l’association fait des demandes pour avoir accès à des documents, on refuse de leur transmettre. Ce fut notamment le cas notamment après le changement des moteurs d’ascenseur.