2013 :
Durant la campagne municipale, l’APU publie un « projet urbain stratégique et démocratique » qui s’oppose notamment à la démolition du secteur de l’Arlequin dans le quartier de la Villeneuve à Grenoble.
2014 :
Suite à l’élection d’une nouvelle équipe municipale, l’APU décide d’entrer dans une logique de co-construction du projet urbain. L’association participe aux réunions publiques et techniques et obtient des subventions de la municipalité dans le cadre du contrat de ville pour mettre en place son activité. Il obtient même le départ de l’urbaniste en chef qui portait le projet de démolition.
2015 :
L’APU s’engage dans un processus de proposition et de construction d’un nouveau projet urbain avec les habitants. Lors d’une semaine de co-construction du projet des désaccords apparaissent avec l’équipe municipale au sujet des démolitions.
2016,
A partir de ce moment, l’APU ne reçoit plus les informations liées au projet urbain et n’est plus convié aux réunions. En juillet, un comité d’engagement, qui rassemble la municipalité et des représentants de l’ANRU, refuse, en l’absence de l’APU, le projet co-construit collectivement.
Décembre 2016 :
L’APU organise une réunion publique et obtient que la Ville vienne s’expliquer sur cette décision. Lors de cette réunion, de nouveaux projets de démolition dans le quartier sont annoncés, faisant table rase du travail entrepris durant les dernières années. S’en suit des tentatives délibérées de déstabilisation de l’association avec un arrêt complet des financements, jusqu’à aujourd’hui.