2019 :
Les résidents et travailleurs du restaurant le Nouveau Centenaire ont été dans l’obligation d’accepter un bail à hauteur de 61 000 euros annuel pour conserver leur bâtiment. Une somme démesurée d’après les membres de l’association :
« Pour notre restaurant d’insertion à vocation solidaire et sociale, dont le modèle économique est celui d’un atelier chantier d’insertion, un tel coût est structurellement insupportable. »
Les résidents avaient accepté de signer cet accord, « payé rubis sur l’ongle pendant un an », assurent-ils. Mais à partir du début de l’année les impayés s’accumulent et l’OPHM (regroupées dans Habitat Est Ensemble) engage une procédure d’expulsion.
Février 2020 :
Création d’un comité de soutien « pour la sauvegarde du Nouveau Centenaire » qui déplore que :
« d’une part, notre commercialité est plafonnée juridiquement et d’autre part, aucun chantier d’insertion en Ile de France œuvrant dans la restauration ne subit une telle pression financière, c’est inédit ! En conséquence, en dépit de notre vocation économique non-marchande œuvrant pour l’emploi et contre les discriminations, nous sommes assignés le 02 Mars 2020 par l’OPHM au tribunal de Bobigny pour impayés de loyer et risquons l’expulsion. »
Le maire de la ville refuse de rencontrer l’association.
14 mars 2020 :
Les résidents du Nouveau Centenaire ont manifesté devant la mairie pour faire face à leur expulsion du restaurant social et du chantier d’insertion.
D’après l’un d’eux « L’unique chose qui intéresse le bailleur, c’est le prix au mètre carré. » et tous demandent à « L’OPHM d’annuler la procédure d’expulsion et de s’asseoir pour discuter d’un bail réaliste. »
Soit un bail associatif à la place du bail commercial en vigueur.