Au mépris des droits. Enquête sur la répression de la solidarité avec les personnes éxilées aux frontières

, par Antonio Delfini

La nouvelle enquête de l’Observatoire des libertés associatives sort ce 18 novembre 2024. Ce quatrième rapport met l’accent sur les répressions subies par les associations de soutien aux personnes exilées aux trois frontières franco-britannique, franco-italienne et franco-espagnole. Téléchargez le rapport !

La répression qui touche les organisations et militant·es qui portent assistance aux personnes exilées est de plus en plus dénoncée publiquement, comme en témoignent les débats autour du « délit de solidarité » ces dernières années. Ce quatrième rapport de l’Observatoire des libertés associatives a cependant souhaité dépasser l’unique criminalisation juridique en s’intéressant à toutes les formes ordinaires d’entraves.
En se concentrant sur les frontières franco- britannique, franco-italienne et franco-espagnole, ce travail cherche à saisir la variation des relations avec les pouvoirs publics selon les territoires. A partir d’une vingtaine d’entretiens semi-directifs et d’archives associatives il permet d’établir une typologie des différents faits d’entrave à la solidarité aux frontières :

  • 1 la criminalisation et les entraves juridiques à l’aide aux personnes exilées,
  • 2 les attaques discursives et atteintes à la légitimité des acteurs solidaires,
  • 3 le harcèlement et les violences policières,
  • 4 les atteintes matérielles et financières
  • et enfin 5 les tentatives d’ostracisation et les attaques à la capacité d’action collective.

Ce faisant, ce rapport donne à voir la diversité des entraves, souvent à la limite de la légalité, auxquelles sont confrontées les associations de solidarité avec les personnes migrantes.

Téléchargez le rapport de Mathilde Rogel et l’Observatoire des libertés associatives :