Ouvert en juillet 2017 dans les locaux d’une ancienne caserne de CRS, à quelques mètres de la gare de Briançon, le Refuge Solidaire a accueilli plus de 10 000 personnes en trois ans d’existence. Principalement des migrants en transit de la frontière italienne. En septembre 2020, le nouveau maire LR de Briançon annonce sa prochaine fermeture.
Cas d’atteintes et d’entraves aux associations
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Fiche n°101A Briançon, le maire ferme le refuge solidaire qui accueil les migrants
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Fiche n°103Un député accuse une association de soutien aux étrangers d’avoir pris part à une manifestation "illégale" et de menacer "l’ordre républicain"
Le 24 septembre 2020, la présidente du Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s (GISTI), par ailleurs professeure émérite de droit public à l’université de Nanterre, est entendu dans le cadre de la mission d’information de l’Assemblée nationale « sur l’émergence et l’évolution des différentes formes de racisme et les réponses à y apporter ». Le président de la mission d’information, Robin Réda, député de l’Essonne, dénonce suite à son allocution la participation de l’association à une manifestation de soutien aux sans-papier.e.s. Il accuse l’association d’être "islamogauchiste" de menacer "l’ordre républicain". Poursuivant ces attaques jusque sur les réseaux sociaux.
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Fiche n°124Un élu local enjoint la préfecture à couper les subventions d’une association de défense des immigrés
En novembre 2019, Pierre Liscia, élus du XVIIIe arrondissement de Paris enjoint par écrit le préfet de ne pas verser de subvention à Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (ACORT). En cause : la dénonciation par l’association d’un « racisme d’Etat » et la participation de son président à une marche contre l’islamophobie. L’accusation donnera lieu à plusieurs articles de presse et obligera l’association à publier une tribune de défense de son action.
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Fiche n°140Dans le Nord, l’association Utopia 56 est visée par trois enquêtes préliminaires mettant en cause ses activités d’assistance aux personnes exilé.es
En octobre 2024, trois bénévoles et salariés d’Utopia 56 ont été convoqués à des auditions dans le cadre d’enquêtes préliminaires pour diffamation et divulgation de fausses informations. En cause : des appels passés pour alerter les secours ainsi qu’un tweet de l’association qui affirme que “des policiers ont mis feu à une embarcation”. L’association dit se tenir à disposition de la justice afin de démontrer qu’elle réalise son travail en toute légalité.