Août 2016 :
Cédric Herrou est arrêté à la frontière italienne alors qu’il transporte huit migrants. Le procureur de Nice ne retient aucune accusation contre lui car ses intentions sont humanitaires.
20 octobre 2016 :
Quatre militants, dont Cédric Herrou, sont interpellés après avoir aidé une cinquantaine de migrants à s’installer dans une ancienne gare SNCF désaffectée près de Tende. Le 10 février 2017, le tribunal de Nice condamne Cédric Hérrou à une amende de 3 000 € mais le relaxe pour l’aide au séjour et à la circulation d’étrangers en situation irrégulière. Suite à un appel du parquet, la cour d’appel d’Aix-en-Provence le condamne le 8 août 2017 à quatre mois de prison avec sursis et 1 000 € de dommages et intérêts pour occupation illicite d’un bâtiment.
18 janvier 2017 :
Cédric Herrou et deux autres personnes sont mis en garde à vue pour avoir aidé trois migrants à traverser la frontière. Ils sont libérés deux jours plus tard sans qu’aucune accusation ne soit portée contre eux.
24 juillet 2017 :
Cédric Herrou est de nouveau placé en garde à vue après avoir été interpellé en gare de Cannes alors qu’il accompagnait 156 demandeurs d’asile en direction de Marseille.
26 juillet 2017 :
Une information judiciaire est ouverte par le parquet de Grasse pour « aide à l’entrée et à la circulation d’étrangers en situation irrégulière » Pour ces faits, il est tout d’abord condamné à une amende au tribunal de Nice en 2017, puis, en appel, à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal d’Aix-en-Provence. Une peine en partie cassée par la cour de cassation le 12 décembre 2018.
6 juillet 2018 :
Après avoir saisi le Conseil constitutionnel pour deux questions prioritaires de constitutionnalité, Cédric Herrou obtient la consécration du « principe de fraternité ».
13 mai 2020 :
En s’appuyant sur ce principe, la cour d’appel de Lyon relaxe Cédric Herrou de toutes poursuites.
28 mai 2020 :
Le parquet général de Lyon se pourvoit en cassation contre la relaxe de Cédric Herrou.