21 décembre 2018 :
Suite à de longues polémiques et un bras de fer entre les autorités et les citoyens et associations, le Tribunal administratif suspend le dragage du lac d’Hossegor dans le cadre d’un référé suspension par l’association SEPANSO des Landes portant notamment sur la qualité des sédiments extraits. L’association ne s’oppose pas au désensablement du lac mais juge la technique utilisée par le groupe Vinci trop dangereuse pour l’environnement et la biodiversité.
22 décembre 2018 :
Après à une interview de Sylvie Brossard, porte-parole de la SEPANSO des Landes, le matin même sur France Bleu, Xavier Gaudio, maire de Soorts-Hossegor publie sur sa page Facebook une photo de sa maison avec le message suivant :
« Cette maison, ou plutôt ce taudis, située en face de la plage Sud, appartient à la porte-parole de la Sepanso. (…) Comment peut-on prétendre défendre l’environnement et faire preuve d’un tel irrespect ? Les donneurs de leçons pourraient commencer par balayer devant leur porte. »
Dans ce message, Xavier Gaudio divulgue l’adresse de la bénévole. La maison est qualifiée de « taudis », alors qu’elle est en plein travaux suite au permis de construire signé par le même Xavier Gaudio. Un déferlement de haine et de menaces en a suivi, dont plusieurs internautes qui ont affiché leur volonté explicite de détruire le bien désigné (« une petite mèche et un briquet », « un cocktail molotov »…).
23 décembre 2018 :
Le lendemain, Sylvie Brossard, porte plainte pour « incitation à la haine et diffamation ».
25 décembre 2018 :
Xavier Gaudio confirme dans l’édition Sud Ouest du 25 décembre 2018 qu’il assume son message, lequel figure toujours sur son site facebook. Les réponses haineuses des internautes n’ont pas été retirées par Xavier Gaudio qui en avait le loisir.
10 juillet 2019 :
Sylvie Brossard dépose une nouvelle plainte suite à une agression à son domicile.
14 septembre 2020 :
Xavier Gaudio est finalement relaxé par le tribunal de Dax dans la procédure enclenchée par l’association et sa présidente. Les parties civiles doivent payer 800 euros de frais de justice.