Suite à un communiqué de la LICRA demandant à la maire de Paris, Anne Hidalgo, de ne pas financer la Fédération des Association de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s (FASTI), l’association s’est vue suspendre le vote de sa subvention municipale. Par la suite, plusieurs hommes politiques ont récupéré cette polémique pour disqualifier publiquement l’association : « soutien au terrorisme », « membre de la mouvance indigéniste », etc. La FASTI dénonce son instrumentalisation dans un débat politicien.
Cas d’atteintes et d’entraves aux associations
Articles de cette rubrique
-
Fiche n°58Un député accuse une association de soutien aux immigrés de complaisance avec le terrorisme
-
Fiche n°60A Lille, un bailleur social expulse 160 personnes deux jours avant une décision de justice
Le 4 juin 2019, à Lille, la préfecture du Nord expulse 160 personnes, en majorité des exilés, qui occupaient depuis plusieurs mois un bâtiment industriel appartenant au bailleur social Partenord Habitat. L’opération policière se déroule dans l’urgence, la violence et les arrestations deux jours avant que le juge de l’exécution octroie aux occupants la possibilité de rester dans le bâtiment trois ans supplémentaires.
-
Fiche n°77A Calais, la préfecture des Hauts-de-France multiplie les amendes pour « user » une association humanitaire
En période de confinement imposée par la crise sanitaire du COVID-19, la préfecture des Hauts-de-France impose des restrictions drastiques du champ d’action des associations humanitaires qui viennent en aide aux migrants à Calais. Parmi elles, mise en place d’un couvre-feu, réduction des lieux d’intervention, ainsi qu’une forte multiplication des amendes envers les bénévoles. Dans une vidéo réalisée par un des bénévoles, un policier dit explicitement son intention « d’user » les associations sur le terrain.
-
Fiche n°84Le Département du Vaucluse porte plainte contre une bénévole du Réseau éducation sans frontières 84 pour avoir scolarisé un mineur étranger
Accusée d’avoir volontairement tronqué un dossier d’inscription en vue de scolariser un jeune mineur étranger, une bénévole du Réseau Éducation Sans Frontière (RESF) est attaquée par le Conseil départemental du Vaucluse pour « faux et usage de faux ». Après, le procès en appel en 2019, c’est la cassation qui s’annonce courant 2020.
-
Fiche n°89Menaces sur la liberté d’expression des associations intervenant dans les centres de rétention administrative
La Cimade intervient dans les centres de rétention administrative pour fournir un accompagnement juridique aux étrangers. Le nouveau marché 2021-2024 de l’accompagnement juridique des personnes étrangères mis en place par le ministère de l’Intérieur prévoit d’importante restrictions de la liberté d’expression publique de ces associations.