Signez la pétition : Et si la loi séparatisme dissimulait en réalité une loi anti-association ?

Dans le cadre de la Coalition pour les libertés associatives, une tribune a été publiée dans le journal Libération le 21 janvier dernier, critiquant le projet de loi « séparatisme » actuellement en débat à l’Assemblée nationale.

Nous vous proposons de participer – en urgence - à un mouvement collectif citoyen de protestation contre ce projet de loi. Il s’agit dans les 10 prochains jours de faire passer le message suivant aux décideurs politiques : « Et si la loi séparatisme dissimulait en réalité une loi anti-association ? ».

Nous invitons toutes les associations, collectifs à signer et à relayer une pétition lancée avec le Mouvement.ong qui reprend l’alerte de la tribune collective publiée dans Libé, signée par la plupart des organisations de la Coalition et leurs alliés. Voici le lien : https://lemouvement.ong/loiseparatisme/

La pétition a déjà recueilli presque 7 000 signatures en 48h, pour consultez la liste de signataires associatifs. Pour la diffusion dans vos réseaux associatifs, et sur les réseaux sociaux : https://lemouvement.ong/loiseparatisme/

Voici un exemple de tweet type :

Et si le #PJLséparatisme dissimulait une loi anti-association ? Les #LibertésAssociatives sont en danger, les associations et les défenseurs des droits lancent la riposte, rejoignez nous avec @_lemouvement https://lemouvement.ong/loiseparatisme/

Les hashtags sur cette loi son #PJLSéparatisme et #PjlPrincipesRépublicains, nous utilisons aussi communément le #LibertésAssociatives.

Pour aller plus loin :

Plus de 2 660 amendements ont été déposés, visant souvent à rendre ce projet de loi encore plus liberticide. Les débats se poursuivront jusqu’au 12 février, puis le texte sera voté en première lecture le 16 février. (voir le dossier législatif).

Ce projet de loi symbolise à nos yeux une dérive autoritaire et répressive qui ciblera les associations dans leur ensemble, et plus encore les associations musulmanes . Si ce texte est adopté, les unes comme les autres seraient soumises à une même logique de suspicion générale et de contrôle social au nom de dérives minoritaires et sectaires que les lois existantes permettent déjà de combattre. Le ministère de l’Intérieur, G. Darmanin, le disait clairement sur l’antenne de Cnews ce 2 février « Demain nous pourrons dissoudre bien plus facilement et plus rapidement les associations, notamment les officines islamistes ».