Puisque la COP 28 ne sera que pour la forme, nous sommes dans une urgence absolue – une trajectoire à +3 degrés – et sans aucune mesure politique sérieuse mise en place à l’échelle du globe. L’accord de Paris, issu de la COP 21, était censé garantir la survie humaine sur une Terre habitable. Il n’a pas été respecté. Sept ans après sa signature, António Guterres, Secrétaire Général de l’ONU tente d’alerter de l’aggravation : « L’ère du réchauffement climatique est terminée : place à l’ère de l’ébullition mondiale. […] Cela ne doit pas entraîner le désespoir, mais l’action. »
En France, de quelle action écologiste parle-t-on ? Il y a quatre ans, le gouvernement avait suscité l’expression démocratique d’un plan d’action climatique, la Convention citoyenne pour le climat : ce n’a été que pour mieux la trahir. L’État, lui, a été condamné par l’Union européenne et par ses propres tribunaux pour son inaction climatique, sa responsabilité dans la pollution de l’air et dans la contamination généralisée par les pesticides.
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