Après l’annonce, en mai 2019, de la création d’un observatoire lillois des pratiques policières par un collectif d’avocats, de syndicalistes, d’universitaires, d’associatifs, la préfecture du Nord répond par un communiqué qui disqualifie le collectif et l’un des membres est violemment interpellé, menacé, insulté et pris en photo lors d’une manifestation le samedi suivant.
Cas d’atteintes et d’entraves aux associations
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Fiche n°72Disqualification préfectorale et intimidations policières à la suite de la création d’un Observatoire des pratiques policières à Lille
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Fiche n°73La mairie de Roubaix coupe sa subvention à une association protestante qui domicilie des étrangers
En juin 2016, la municipalité roubaisienne coupe les subventions de l’association La Solidarité à Roubaix. Le motif ? Selon le maire, elle « domicilie tout un ensemble de populations qu’il nous semble dangereux de vouloir accueillir à Roubaix ». Dans le collimateur du maire, les populations roms.
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Fiche n°75Une association de locataires strasbourgeoise disqualifiée et privée de local
Créée en 2014, l’Association des locataires indépendants de Strasbourg (ALIS) rencontre de nombreuses difficultés dans sa relation avec le bailleur social CUS Habitat : écartée des enveloppes budgétaires, accès aux panneaux d’affichage impossible, censure d’un texte de l’association dans le journal du bailleur, etc. La raison ? Tous d’origine maghrébine, les membres de l’association serait « communautaristes » selon le président du bailleur CUS Habitat et député du Bas-Rhin.
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Fiche n°76Suite à un article jugé déplaisant, une élue lilloise suspend le vote d’une subvention d’une association de droit au logement
Suite à des déclarations dans la presse de l’un de ses salariés, l’APU du Vieux Lille voit le vote de sa subvention suspendu par la nouvelle élue à l’habitat de la ville de Lille. Les débats houleux qui suivront lors du conseil municipal suivant entraineront l’association à se mobiliser contre une élue de l’opposition qui portera plainte pour diffamation.
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Fiche n°80Une association de défense des animaux qualifiée de "terroriste" par le maire d’Alès
En octobre 2015, l’association de défense des animaux L214 diffuse une vidéo filmée en caméra cachée qui dénonce les conditions d’hygiène et de souffrance animale dans l’abattoir municipal d’Alès. Devant l’écho médiatique que soulève l’association, le maire LR de la commune est contraint de fermer l’abattoir. Six mois plus tard, il qualifie les méthodes de l’association comme relevant du « terrorisme ».