26 mars 2012 :
Jean-Pascal Michel, un militant écologiste habitué des actions de terrain est informé du déclassement du l’unique zone Natura 2000 du village de Loupian dans l’Hérault.
Vers 18H, afin de contester le déclassement et demander au maire de la commune sont annulation il décide d’entamer une action non-violente : il se rend dans les locaux de l’hôtel de ville et s’enchaîne à une grille qui couvre un puit à l’aide d’un antivol.
Le maire craignant « que la grille cède » appelle la gendarmerie. D’après les agents le militant aurait menacé de se « jeter de la terrasse » si le maire refusait le reclassement. Ce que Jean-Pascale Michel réfutera absolument. C’est tout de même la raison officielle pour laquelle le médecin des pompiers a été appelé et a ordonné son hospitalisation sous contrainte que le maire du village a signé. C’est la loi du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes qui a été employée pour contraindre l’hospitalisation du militant, invoquant « un péril imminent pour la santé de la personne » ou des troubles mentaux « qui compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l’ordre public ».
Jean-Pascal Michel passera 8 jours à l’hôpital psychiatrique de La Colombière dont 72 heures à l’isolement dans une chambre dans laquelle lui sera administré du barbiturique sans son consentement.
La section de la Ligue des Droits de l’Homme « Loupian et les communes du Nord du bassin de Thau » et la LDH Languedoc Roussillon condamnent cet internement.